L’université Nanterre est déjà bien connue comme une université gangrenée par une extrême gauche étudiante qui perturbe et bloque les examens à peu près tous les ans. Seulement, et c’est symptomatique du mouvement qui s’amorce dans bon nombre d’universités françaises, ces étudiants sont de plus en plus tentés par les idées racialistes et indigénistes.
De nombreux intellectuels avaient déjà alerté l’opinion sur cette dérive racialiste au sein de l’UNEF, notamment après les incendies de Notre-Dame, ou encore après l’interdiction d’une pièce de théâtre à la Sorbonne ou de l’organisation de colloques sur ces thèses indigénistes.
Cette tendance semble se confirmer au sein de l’UNEF et de nombreux autres mouvement de l’extrême gauche étudiante.
La secrétaire générale de l’UNEF Nanterre, Imane Ouelhadj, est un parfait exemple de cette dérive, comme en témoigne son compte twitter notamment.
On peut y retrouver des dénonciations d’appropriation culturelle par les “blancs”
Des RT du rappeur Médine qui voulait “crucifier les laïcards comme à Golgotha” et qui a fait polémique notamment lors des attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan.
Ou encore la diffusion d’un compte qui “nique la police” et qui relaye le #mortauxporcs
Ou encore la diffusion du compte de Majdid Messaoudene, organisateur de la marche contre l’islamophobie et connu pour ses penchants communautaires.
Imane Ouelhadj est représentative de cette dérive racialiste qui ne fait qu’opposer les “blancs”, qui seraient “privilégiés”, et les “personnes racisées” qui seraient des victime d’un racisme et d’une oppression systémique. Cette inquiétante dérive est présente depuis maintenant quelques années dans l’université et commence à se répandre de plus plus en plus. Autre manifestation : Abdellali Hajjat, ancien maitre de conférence à l’Université de Paris Nanterre (aujourd’hui à l’université libre de Bruxelles) où il tenait un cours dans lequel il enseignait sur “la xénophobie du gouvernement”, a notamment publié un ouvrage en 2013 avec Marwan Mohammed : « Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le problème musulman ».
La tendance radicale de l’UNEF, l’UNEF TACLE est quant à elle très avancée dans ce processus, elle avait notamment participé aux côtés de l’UNEF et du NPA à la manifestation contre l’islamophobie qui avait tant fait polémique le 10 Novembre dernier.
Selim, militant à Nanterre à la marche contre l’islamophobie
Mikael Musso et Barthélémy Piron-Palliser, à la marche contre l’islamophobie