Les modalités des concours des élèves de classes préparatoires ne cessent d’évoluer depuis le début de la crise : du report à l’annulation des oraux. Beaucoup d’étudiants sont inquiets concernant les conditions des examens.
Le 24 mars dernier, les étudiants des prépas ont appris que les épreuves orales des concours étaient annulées. Certaines classes préparatoires s’étaient pourtant déjà organisées pour faire passer des oraux en visioconférences ou les déplacer en septembre. Ces solutions ont été rejetées par le ministère.
Les candidats seront donc jugés uniquement sur l’écrit, ce qui selon l’UNI, constitue une inégalité puisque certaines classes préparatoires accentuent plus leurs efforts sur l’oral, qui a de plus, l’avantage de montrer la motivation du candidat.
Par ailleurs, la semaine dernière le ministère a annoncé que les heures de khôlles ne seront plus rémunérées jusqu’à la fin de l’année, ce qui conduit à leur suppression le temps du confinement. Pourtant, beaucoup de classes préparatoires avaient opté pour un programme de khôlles en visioconférences pour assurer la continuité pédagogique.
De nombreux élèves de ces classes préparatoires nous ont fait part de leurs inquiétudes concernant la tenue d’un examen bradé et uniquement écrit, sans la possibilité de se démarquer lors d’un oral qui permet souvent de mieux montrer sa motivation et ses appétences.
L’UNI a par ailleurs demandé au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche de prendre en considération le travail de ces élèves et de “trouver une solution pour que les oraux puissent se tenir et que les étudiants ne soient pas lésés !”
Suppression des oraux et des khôlles : l'UNI demande au ministère de l'enseignement supérieur de respecter le travail fourni par les étudiants en prépa !
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— UNI (@droiteuniv) April 7, 2020
