Si vous ne savez pas encore ce qu’est une personne “gender fluide” ou si vous n’avez pas tout compris au concept de “transidentité” cet article rédigé par des étudiants de Sciences Po est fait pour vous !
Petite précision, rassurez vous : “les définitions proposées ici ne sont pas fixes et peuvent parfois varier selon le ressenti et l’expérience de chacun”.
Vous qui lisez cet article, vous êtes peut-être un Ally ?
“Personne hétérosexuelle, cisgenre, qui semble donc étrangère à la communauté LGBTQIA+, mais qui soutient les différents mouvements, et lutte contre les discriminations.”
Dans ce cas là vous pouvez endurer sans peines la lecture du reste .
Êtes-vous demisexuel ?
“Sexualité qui se trouve sur le spectre de l’asexualité, et qui se caractérise par le fait d’avoir du désir seulement pour les personnes avec lesquelles on a un lien affectif.”
Ou peut-être gender-fluid ?
“Personne dont l’identité de genre est fluide, et dont l’identité de genre n’est pas fixée dans le temps.”
Ou gender-neutral :
“Se dit de quelque chose, comme les vêtements par exemple, qui ne s’apparente à aucun genre, et se veut accessible à toutes les identités de genre.”
On y apprend ce qu’est aussi une “digue dentaire” ou un “préservatif interne”, mais je ne m’y aventurerai pas…À vous de voir si vous avez le coeur bien accroché.
Le plus important dans tout ça reste le concept de “transidentité”, qui induit l’existence de tout ces concepts :
“Fait, pour une personne, d’avoir une identité de genre qui ne correspond pas à celle qui lui a été assignée à la naissance. La transidentité peut s’accompagner chez les personnes transgenres d’une dysphorie de genre, c’est-à-dire l’inconfort voire la détresse provoquée par une inadéquation entre identité de genre et genre assigné à la naissance. À la notion de transidentité est associée celle de passing, c’est-à-dire le fait pour une personne transgenre d’être perçue comme correspondant au genre auquel elle s’identifie.”
Intéressant non ? Les théories du genre sont de plus en plus prégnantes dans l’enseignement supérieur et constitue de nouveau points d’achoppements au sein des étudiants et du corps enseignant.
Ces gender studies, particulièrement présentes dans les universités anglo-saxonnes, où elles ont été démocratisées, ont conduit à l’apparition dans ces institutions de nouvelles pratiques comme les “safe space” pour “se retrouver entre personnes oppressées sans avoir à subir la présence d’un quelconque oppresseur”, ou encore de toilettes non mixtes.
En novembre dernier un historien Canadien, expert en “gender studies” a avoué avoir falsifié le résultat de ses recherches pour servir cette idéologie, mettant ainsi à mal la crédibilité de telles études du point de vue scientifique.