L’association féministe, “les salopettes”, de l’École Normale Supérieure de Lyon propose sur son site un “petit guide pratique de l’écriture inclusive”.
Voyez par vous-même sur le lien suivant.
Ce guide propose de changer sa manière d’écrire et de parler en changeant progressivement d’habitudes, du niveau 1 où il suffit de féminiser les fonctions, au niveau 7 “grammaires queer” :
Ensuite l’association propose des clés pour réussir à parler à l’oral en “écriture inclusive”:
“Comment je fais à l’oral ?
La pratique la plus commune consiste à dédoubler l’expression : les étudiant⋅es devient les étudiantes et les étudiants. Si vous lisez un texte écrit en écriture inclusive à l’oral, vous allez sûrement faire sauter quelques traits en ne dédoublant que le nom dans le groupe verbal – ce n’est pas bien grave.
Vous pouvez cependant adopter d’autres usages à l’oral, comme marquer une légère pause avant de faire sonner le ⋅e. Comme noté précédemment, la lecture dédoublée des formes en ⋅e pose un problème d’invisibilisation des personnes non-binaires : certaines formes présentes dans les usages queer se prêtent bien, voire mieux au langage oral puisqu’il n’existe qu’une seule forme (auteurice par exemple, les pronoms iel ou toustes, l’article lae…), d’autres formes sont plus difficilement prononçables.
Si vous parlez à un public majoritairement composé de femmes, vous pouvez aussi tout féminiser, pour éviter de dédoubler le terme employé (Est-ce que toutes les étudiantes sont arrivées ? dans des filières fortement féminisées par exemple). Cependant, cela peut être problématique lorsque vous utilisez un terme de façon générique, en associant par exemple une profession considérée comme féminine au féminin en langue : il semble ainsi préférable de dire : je cherche une ou un sage-femme, une infirmière ou un infirmier, une assistante ou un assistant maternel.
Globalement, faites ce qui vous semble le plus simple.”
Les arguments “stupides” de l’Académie française :
L’École Normale Supérieure de Lyon est définitivement très touchée par ce phénomène d’écriture inclusive. Une étudiante nous indiquait déjà cette forme de dérive dans un témoignage sur notre site.